EvasionMag 1 commentaire du blogueur EvasionMag sur JULIE de Colette HOORNAERT . Cliquez sur le texte pour découvrir la note de lecture de Jacques Brachet Partager :Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)PlusCliquez pour envoyer par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Une Ă©criture simple, un style sobre rĂ©vĂ©lant cependant une forte personnalitĂ© d’écrivain, Colette Hoornaert a signĂ© lĂ un roman digne des plus grands auteurs français. L’intrigue comme dans un livre de Georges Sand est Ă la fois simple et captivante. Dès les premières lignes, on est entrainĂ© vers le destin de Julie qui doit lutter pour exister dans un monde d’hommes, surtout dans les campagnes au 19e siècle… Je recommande vivement ce livre, il ne vous dĂ©cevra pas et vous ferez le plein d’une superbe Ă©nergie ! RĂ©pondre
Le roman “Julie”. se lit aisĂ©ment, avec intĂ©rĂŞt, Ă©motion mĂŞme, colère parfois devant tant d’injustices qu’un sort hĂ©las bien rĂ©el Ă cette Ă©poque du fin du XIXème siècle fait subir Ă ces femmes exceptionnelles que sont JosĂ©phine, Elise et Julie: la duretĂ© de la vie paysanne, la succession de maternitĂ©s Ă©puisantes, la lutte permanente pour survivre, Ă©lever ses enfants et quand c’est possible les encourager pour avoir un vie meilleure. Tout cela parfois dans l’indiffĂ©rence des hommes qui n’ont pas d’autre Ă©nergie que celle de penser Ă leur travail, leurs projets. C’est la caricature d’Henri, excellent compagnon du Devoir, perfectionniste patient pour conquĂ©rir laborieusement sa Julie mais mauvais gestionnaire de projets de plus en plus dĂ©mesurĂ©s qui conduiront le couple dans des dettes qui auront gain de cause de leur amour. JosĂ©phine, Elise, Julie sont des femmes attachantes, courageuses, solidaires, humaines avec la douleur d’autrui (je pense Ă la pauvre Jeanne que la battante Julie a su sortir des griffes d’une alcoolique profonde). L’auteure est parfaitement documentĂ©e et n’hĂ©site pas avec force de dĂ©tail de retracer les mĂ©tiers de l’Ă©poque, la vie Ă la campagne, mais surtout la psychologie fine de ce qui guide les villageois de ces villages de l’Avesnois, rĂ©gion de mon arrière grand-mère… Quel drame cette sĂ©paration de ce couple qui avait tout pour vivre une vie heureuse… sans doute Placide, Antoine ou mieux Baptiste sont-il morts trop tĂ´t, sĂ»r le cours de l’histoire triste du couple Julie-Henri aurait-il changĂ©, sans doute auraient-ils pu convaincre Henri de se modĂ©rer et de mieux gĂ©rer ses projets, et certainement d’abandonner son dĂ©part en Nouvelle-CalĂ©donie ce qui aurait changĂ© le destin de Julie et de leur cinq enfants. Cet aspect tragique me rappelle certains livres de Charles Dickens relatant la misère de nombreuses familles anglaises Ă l’Ă©poque Victorienne. C’est donc avec beaucoup d’Ă©motion, des larmes parfois que j’ai parcouru cette chronique familiale me remĂ©morant certaines histoire de mes aĂŻeux. Ce livre laisse transparaĂ®tre toute l’Ă©motion fĂ©minine de l’auteure et lui donne un Ă©clairage d’une fine intelligence. A lire sans rĂ©serve donc et toutes mes fĂ©licitations Ă l’adresse de l’auteure Colette Hoornaert. RĂ©pondre
Une Ă©criture simple, un style sobre rĂ©vĂ©lant cependant une forte personnalitĂ© d’écrivain, Colette Hoornaert a signĂ© lĂ un roman digne des plus grands auteurs français. L’intrigue comme dans un livre de Georges Sand est Ă la fois simple et captivante. Dès les premières lignes, on est entrainĂ© vers le destin de Julie qui doit lutter pour exister dans un monde d’hommes, surtout dans les campagnes au 19e siècle… Je recommande vivement ce livre, il ne vous dĂ©cevra pas et vous ferez le plein d’une superbe Ă©nergie !
Le roman “Julie”.
se lit aisĂ©ment, avec intĂ©rĂŞt, Ă©motion mĂŞme, colère parfois devant tant d’injustices qu’un sort hĂ©las bien rĂ©el Ă cette Ă©poque du fin du XIXème siècle fait subir Ă ces femmes exceptionnelles que sont JosĂ©phine, Elise et Julie: la duretĂ© de la vie paysanne, la succession de maternitĂ©s Ă©puisantes, la lutte permanente pour survivre, Ă©lever ses enfants et quand c’est possible les encourager pour avoir un vie meilleure. Tout cela parfois dans l’indiffĂ©rence des hommes qui n’ont pas d’autre Ă©nergie que celle de penser Ă leur travail, leurs projets. C’est la caricature d’Henri, excellent compagnon du Devoir, perfectionniste patient pour conquĂ©rir laborieusement sa Julie mais mauvais gestionnaire de projets de plus en plus dĂ©mesurĂ©s qui conduiront le couple dans des dettes qui auront gain de cause de leur amour. JosĂ©phine, Elise, Julie sont des femmes attachantes, courageuses, solidaires, humaines avec la douleur d’autrui (je pense Ă la pauvre Jeanne que la battante Julie a su sortir des griffes d’une alcoolique profonde). L’auteure est parfaitement documentĂ©e et n’hĂ©site pas avec force de dĂ©tail de retracer les mĂ©tiers de l’Ă©poque, la vie Ă la campagne, mais surtout la psychologie fine de ce qui guide les villageois de ces villages de l’Avesnois, rĂ©gion de mon arrière grand-mère… Quel drame cette sĂ©paration de ce couple qui avait tout pour vivre une vie heureuse… sans doute Placide, Antoine ou mieux Baptiste sont-il morts trop tĂ´t, sĂ»r le cours de l’histoire triste du couple Julie-Henri aurait-il changĂ©, sans doute auraient-ils pu convaincre Henri de se modĂ©rer et de mieux gĂ©rer ses projets, et certainement d’abandonner son dĂ©part en Nouvelle-CalĂ©donie ce qui aurait changĂ© le destin de Julie et de leur cinq enfants. Cet aspect tragique me rappelle certains livres de Charles Dickens relatant la misère de nombreuses familles anglaises Ă l’Ă©poque Victorienne. C’est donc avec beaucoup d’Ă©motion, des larmes parfois que j’ai parcouru cette chronique familiale me remĂ©morant certaines histoire de mes aĂŻeux. Ce livre laisse transparaĂ®tre toute l’Ă©motion fĂ©minine de l’auteure et lui donne un Ă©clairage d’une fine intelligence. A lire sans rĂ©serve donc et toutes mes fĂ©licitations Ă l’adresse de l’auteure Colette Hoornaert.